17/04/16 (suite)
La nuit est tombée lorsque nous arrivons après 5h30 de vol.
Je ne peux tirer que 100 euros à l’aéroport (1,5 millions de
roupies).
Quelques négociations plus tard, nous prenons un taxi pour
Ubud, ville située à 1h30 de route.
Difficile de trouver l’adresse repérée sur internet. Enfin
la délivrance.
Un jardin luxuriant, des bruits d’animaux mystérieux, une
terrasse, une Bintang bien fraîche, un fried rice. Nous sommes en Asie, celle
que nous attendions impatiemment, le
voyage commence véritablement…
18/04/16
Le rêve continue. Il fait jour, nous pouvons découvrir notre
environnement. Notre Homestay est situé dans la maison familiale de Ben. Nous disposons d’une maison avec
deux chambres donnant sur un joli jardin arboré.
Les fruits frais que la maîtresse de maison nous apporte
pour le petit déjeuner sont un régal.
Crème solaire, chapeaux et lunettes de soleil. Les petits
sont parés pour l’aventure.
Après avoir traversé le centre d’Ubud et visité furtivement
le Palais d’Ubud en compagnie des groupes de touristes, nous prenons plein
ouest.
Nous nous arrêtons au Saraswati Temple (19 ème siècle) , temple entouré
de bassins couverts de nénuphars. Bel endroit.
4 km à pied dans un paysage bucolique.
Nous rejoignons
Bangkiang Sidem, écrasés par la chaleur.
Le petit panonceau « taxi service » accolé au mur
d’une belle demeure est notre salut. La propriétaire qui prodigue
d’authentiques massages balinais, appelle son mari.
Nous sommes déposés dans le centre d’Ubud pour un repas bien
mérité.
Déjà deux distributeurs qui me refusent de l’argent.
Le troisième fonctionne, j’en profite pour retirer 3x100
euros. Impossible d’obtenir davantage.
Sieste. Je pars donc seul dans les rizières situées à
quelques centaines de mètres de la maison de notre hôte.
A la lumière rasante de cette fin d’après-midi, je découvre
des lieux où le temps ne semble pas avoir de prise. Marcher sur les sentiers,
naviguer à vue et à l’envie, rencontrer des gens, des vrais…
Puis le grondement de la ville se fait entendre et après
avoir descendu un raide sentier, je me retrouve propulsé d’un coup dans le
centre ville d’Ubud avec ses cohortes de scooters, de restos, de groupes de
touristes.
Au contraire de la rue, qui est bruyante et fatigante, les
portes entrouvertes laissent pour la plupart entrevoir des havres de paix et de
sérénité. Les offrandes posées à même le seuil ou sur le trottoir finissent souvent piétinées.
Je récupère femme et enfants (pour la paix et la sérénité,
on repassera – ces quelques mots sont à mettre en lien avec le mot
« enfants » !). Ben initie Gaspard à la musique balinaise et nous
retournons dans le centre.
Le marché vient de fermer, nous allons dîner.
Ubud est la capitale culturelle balinaise et de nombreux
spectacles de danse ont lieu en soirée un peu partout.
Nous nous laissons tenter par un spectacle de Lagong qui a
lieu dans l’enceinte du palais d’Ubud. Ces danses qui peuvent durer plusieurs
heures mettent en scène essentiellement le regard (les yeux) et les mains.
L’expression corporelle raconte des histoires qui nous sont incompréhensibles
mais le spectacle, accompagné du son des gangsas (xylophones ou plutôt métallophones) est fascinant, envoûtant.
L’envoûtement et la fascination, assis sur une chaise, n’ont duré qu’une quarantaine de minutes pour
les petits, ce qui finalement, est une réelle performance.
Nous réservons un taxi pour le lendemain l’occasion de
visiter les environs.
19/04/16
8h00, nous partons avec Wayan, notre chauffeur, en direction
du Lac Batur, situé à une heure et demie au nord d’Ubud.
Les paysages traversés sont champêtres et verdoyants .
Il est étonnant de constater qu’il faut une heure pour
parcourir 25 km. Non pas que les routes soient embouteillées mais l’étroitesse
des chaussées et les multiples utilisateurs des routes (scooters, voitures,
chiens, piétons…) imposent un rythme lent. Finalement, c’est plutôt positif, je
reste le nez collé à la vitre.
Arrivés à Kintamani, le village belvédère qui permet
d’admirer le lac Batur, lac volcanique de 10 km de diamètre, l’entreprise est bien rodée. Il faut payer pour entrer.
Au temple Pura Ulun Datur, même chose. L’entrée se paie,
tout comme la location de Sarongs (étoffe portée comme une jupe pour pouvoir
pénétrer dans les temples hindouistes).
La visite est rapide et ne m’ébahit pas.
La vue sur le lac est panoramique. Malgré mes demandes
répétées, le chauffeur ne veut pas descendre jusqu’aux eaux bleutées du lac.
Nous mettons cap au sud pour rejoindre le Tirta Empul
Temple, un temple charmant situé le long d’une rivière. Ses eaux auraient des
vertus purificatrices et médicales. Ainsi, les visiteurs s’immergent dans les
différents bassins.
En observant les temples, les cérémonies, l'encens ou les offrandes, Gaspard et Émile posent des questions. Ces temples suscitent chez eux quelques interrogations. Nous leur répondons avec des mots simples. L'eau magique du Tirta Empul leur plait beaucoup !
En observant les temples, les cérémonies, l'encens ou les offrandes, Gaspard et Émile posent des questions. Ces temples suscitent chez eux quelques interrogations. Nous leur répondons avec des mots simples. L'eau magique du Tirta Empul leur plait beaucoup !
L’étape suivante nous conduit dans une plantation de café.
Là encore, l’entreprise est bien rodée. La visite est gratuite, les services du
guide qui nous accompagne également.
En plus du café, la plantation abrite de nombreuses espèces : cacao, mangues, papayes,
clous de girofles ou poivre.
La dégustation de café est gratuite et le passage par la
boutique est obligatoire.
Cependant, nous n’avons pas été contraints à acheter et cette
visite fut agréable et instructive tant pour les enfants que pour nous.
Enfin, les rizières en terrasse de Tegalalang offrent des
vues panoramiques. Il faut payer également ! Le paysage, bien que magnifique,
manque d’authenticité.
L’après-midi est plus calme, elle se finit par un massage
balinais à deux pas de notre chambre.
20/04/16
Les nombreux distributeurs automatiques m’apportent tous la
même réponse. « votre carte ne vous permet pas d’obtenir du cash ».
La situation va devenir problématique.
Nous vivons à crédit depuis le début. Je n’ai pas payé notre
hôte, ni pour la chambre, ni pour les repas, ni pour le transport de la veille…
L’une des attractions d’Ubud est la Monkey Forest. Un parc
faisant office de jungle pour lequel il faut s’acquitter d’un droit d’entrée… Longue marche pour en rejoindre l'entrée.
Les singes y sont présents en grand nombre, les touristes
également.
A peines entrés, un singe s’agrippe à mon sac à dos et me
dérobe ma bouteille d’eau.
Les enfants, ayant pour habitude de ne pas trop écouter ce
qu’on leur dit, sont calmés pour le reste de la promenade, ils ne nous lâchent
plus d’une semelle…
Un macaque s’agrippe à la jupe d’Anne-Gaëlle, il va falloir
rester sur nos gardes…
La promenade est cependant agréable et les arbres plusieurs
fois centenaires sont impressionnants.
Retour en taxi
A mon grand regret, pas de sieste.
J’essaie à nouveau d’obtenir quelques roupies auprès de
divers distributeurs. Rien à faire.
J’appelle mon père en France qui joint la banque.
Retour à pied dans les rizières au nord d’Ubud. La magie
opère encore une fois.
Le soleil rasant de cette fin de journée sublime les
paysages et les rencontres.
Un passage plus difficile, un petit parapet à franchir. Une femme
embarque Emile de ses bras musclés, l’obstacle est vaincu…
Encore une fois, les enfants ont marché des heures durant
sans montrer le moindre signe de
fatigue. Finalement, c’est lors de ces marches qu’ils sont plus obéissants.
Il y a à voir, à toucher, à expérimenter…
Retour à Ubud, retrait impossible, une voiture s’arrête
brusquement.
Ce sont nos voisins et collègues de Doha !
Ils arrivent au mauvais moment, je suis préoccupé par cette
histoire d’argent.
Nous allons boire un coup ensemble, les petits sont ravis de
retrouver leurs copains.
Je rappelle mon père.
Le service des fraudes a bloqué ma carte bancaire sans
préavis. Les retraits successifs leur ont paru suspects. C’est la deuxième fois
que ça m’arrive en voyage, c’est inacceptable…
D’autant que la banquière me demande par l’intermédiaire de
mon père, notre parcours détaillé jour par jour ainsi que les lieux où je
compte effectuer mes retraits.
Par la voix de mon père, je leur réponds que je ne sais pas
ce que je ferai les jours prochains, que je suis libre d’aller où je veux et
quand je veux et qu’au prix ou je paie ma carte bancaire, il est inadmissible
que je puisse pas disposer de l’argent dont j’ai besoin sans contrainte.
La situation est réglée, nous pouvons quitter Ubud demain. Nous dînons tous ensemble dans un
warung (restaurant balinais).
21/04/16
Wayan vient nous chercher à 9h30. Il doit nous emmener à
Amed, ville côtière située à 3 heures de route.
Le temple de Goa Gajah est un temple construit au 9ème
siècle.
Des marchands de Sarongs nous accostent à peine sortis de
voiture. Ils nous affirment qu’on ne pourra pas entrer dans le temple si nous
n’en avons pas.
Ils veulent nous les vendre une fortune. Je veux leur louer.
Je négocie et les obtiens pour une somme de toute façon trop élevée.
Arrivés à l’entrée du temple, les gardiens prêtent
gracieusement des sarongs… Je règlerai tout cela après la visite.
D’abord voué au culte bouddhiste, il fut transformé en
sanctuaire hindouiste.
Le site abrite une grotte dans laquelle les bâtonnets
d’encens qui se consument à longueur de journée, rendent l’air irrespirable.
A
l’extérieur, les bâtiments sont entourés de verdure.
Les bassins, datant probablement du 11ème siècle, sont restés enfouis
jusque dans les années 50. L’ambiance est paisible, reposante.
La tâche qui m'attend maintenant l'est moins, je dois
m’occuper des sarongs…
Je retrouve les vendeurs sur le parking et calmement, je
leur explique que les sarongs sont prêtés par le temple et que leur attitude
n’est pas correcte. Ils me répondent qu’ils ne savaient pas. Je perds mon
calme. Je leur laisse trois options :
-
je récupère mon argent (option que je privilégie),
-
je garde les sarongs (pas besoin d’acheter de souvenirs),
-
j’appelle la police (j’aimerais éviter).
Je récupère mes roupies et nous reprenons la route.
La route qui mène à Sidemen est sinueuse et évolue au milieu
des rizières.
A Tirta Ganga, il fait chaud et nous sommes impatients de
rejoindre Amed. Nous faisons une petite pause, faisant l’impasse sur la visite
du Water Palace.
Un type possède quelques animaux et, pour une poignée de
roupie, permet aux touristes de passage de prendre la pose.
Gaspard, sans frémir, choisit le gros serpent.
Emile, du haut de ses trois ans, préfère le hibou…
Nous arrivons à Amed, il fait une chaleur difficilement
supportable.
Nous prenons une petite chambre pas chère à une minute de la
plage.
Nous nous promenons sur le sable noir, au pied du volcan
Agung (3142 m) dont la dernière éruption remonte à 1964.
Des rochers empêchent de passer, un balinais nous montre un
sentier traversant des herbes hautes pour rejoindre la plage de Jemeluk, un
kilomètre plus au nord. Je me retourne, la végétation est tellement dense que
je ne vois plus les petits…
Anne-Gaëlle rentre à l’hôtel, je bois un jus avec les
petits.
Je hèle un pick-up pour rentrer. Les garçons sont aux anges
et sympathisent avec les gamins assis à l’arrière…
22/04/16
Journée tranquille. Amed est le lieu idéal pour s’adonner
aux joies du snorkeling (plongée avec masque et tuba). Effectivement, à 10
mètres du rivage, les fonds offrent des vues spectaculaires. L’observation du
corail et des poissons multicolores (n’y connaissant rien en poissons et plongée, je ne peux apporter
d’autres précisions) constituent l’essentiel de notre matinée.
L’après-midi est consacrée à l’exploration. Nous prenons un
sentier qui grimpe dans la forêt avant de trouver une intersection qui nous
permet de redescendre vers Jemeluk. Des fermes et des bicoques sont accrochées
à flanc de colline. Le temps s’est arrêté.
Nous ne savons toujours où nous allons après Amed. Un temps
tenté par les îles Gili, îles soit-disant paradisiaques aux plages de sable
blanc, nous nous ravisons craignant l’afflux de touristes.
La nuit tombe sans que nous nous en apercevions. Un balinais
nous dépose devant l’hôtel
Nous décidons de quitter le lendemain matin les plages
d’Amed pour rejoindre une île plus au sud : l’île de Nusa Lembogan.
Maillots, serviettes et crème solaire, nous nous jetons à
l’eau.
Après avoir suivi une piste qui grimpe, l'Île voisine de Nusa Penida se dévoile.
23/04/16
Un coup de téléphone et nous trouvons un taxi qui doit nous
emmener à Sanur, port d’embarquement pour l’île de Lembogan.
Je descends les quelques dizaines de marches avec les deux
valises de 30 kg. Il est 8h00, je suis déjà en nage.
2h30 plus tard, nous avons nos billets. Les bateaux
mouillent sur la plage et l’embarquement se fait pieds dans l’eau.
Les accidents ne sont pas rares en Indonésie, nombreux sont
les bateaux vétustes aux moteurs défaillants.
On nous avait conseillé de prendre un possédant au moins
trois moteurs, en cas de panne…
Le notre en a quatre.
Il file à vive allure vers ce petit bout de terre au large
de Sanur. La coque du bateau tape sur l’eau, nous sommes secoués pendant une
demi-heure. Fort heureusement, il est peint sur toutes les parois de la cabine
« INSURANCE ». En cas de naufrage, on tente de vous assurer que vous
êtes couverts…
Un pick-up nous dépose à l’hôtel réservé. Nous sommes à
Mushroom Bay, une jolie plage sans vague, propice à la baignade.
24/04/16
Le moyen de transport idéal en Indonésie est le scooter. Le
problème, c’est que nos enfants ont trois et cinq ans. Anne-Gaëlle est frileuse
pour les emmener en promenade, elle a sans doute raison.
Nous trouvons un buggy électrique à louer et partons pour
faire le tour de cette île de 4 kilomètres de long.
Les petits sont ravis et s’alternent à l’avant avec moi.
Le buggy est étroit et permet d’accéder partout. De plus,
son moteur silencieux permet de profiter des ambiances sonores des lieux
traversés. Quand les enfants se disputent, on entend clairement ce qu’ils
disent. La discrétion du moteur électrique nous permet ainsi d’identifier
rapidement le motif de la brouille et ainsi, d’intervenir plus efficacement…
Première halte sur Dream Beach.
Première halte sur Dream Beach.
Nusa Lembogan vit essentiellement de la culture des algues.
Séchées, elles permettent de confectionner des cosmétiques.
Sur le bord des routes, ce sont des milliers d’algues qui
sèchent au soleil.
Comme partout à Bali, l'essence est vendue en bouteille. Cette échoppe la vend dans des bouteilles de jus d'orange.
Comme partout à Bali, l'essence est vendue en bouteille. Cette échoppe la vend dans des bouteilles de jus d'orange.
Un charmant petit pont permet d’accéder à l’ile voisine de
Nusa Ceningan. Notre petit buggy ne passe pas sur cette passerelle étroite. Il
va falloir que je revienne (à la faveur d’une sieste ?)
Nous poursuivons la promenade et rejoignons la mangrove. Si
elle permet de jouir de belles vues sur la côte et sur les montagnes de l’est
de Bali, la mangrove, bien qu’agréable, est devenue un lieu dédié aux
activités : plongée et kayak.
Après un jus de fruit dans un warong, nous poursuivons la
route et rejoignons Jungut Batu, principale localité de l’île et lieu
d’embarcation pour le continent.
La promenade sur le front de mer n’a pas grand chose à offrir mais la vue est remarquable.
La promenade sur le front de mer n’a pas grand chose à offrir mais la vue est remarquable.
La route grimpe pour rejoindre le village de Lembogan. Le
buggy ralentit à mesure que la déclivité augmente. Il reste 10 mètres, 5
mètres, 2 mètres. Le véhicule s’arrête, le petit moteur électrique ne suffit
pas…
Tout le monde descend, femme et enfants d’abord. Je crains
de dévaler la colline en marche arrière et de devoir sauter en marche en
effectuant des roulés-boulés avant de me faire souffler par l’explosion du
véhicule. Le délestage suffit et je ne suis même pas obligé de me débarrasser
de tous les objets de valeur (deux bouteilles d’eau, un guide et un paquet de
mouchoirs). A une vitesse d’escargot, je parcours les derniers mètres.
Nous retournons sur la jolie Dream Beach pour déjeuner.
Nous retournons sur la jolie Dream Beach pour déjeuner.
Après-midi au calme. Les enfants profitent de la piscine. Je
crois que c’est la première fois que nous avons une piscine dans un hôtel lors
d’un voyage. L’occasion de faire une photo…
25/04/16
Je me réveille au son des oiseaux.
Nous partons pour une longue marche. L’objectif est de
rejoindre Jungut Batu par les sentiers.
Je navigue à vue, prends à droite, à gauche, tout droit… Après une heure de
marche, nous nous retrouvons dans le village de Lembogan, à l’opposé de la
destination convoitée.
Peu importe, nous descendons vers la mer et allons
rencontrer les cultivateurs d’algues. Installés dans des bicoques rudimentaires
au bord de l’eau, ils trient et font sécher leur récolte.
Le
temps de marche s’allonge, la température augmente. Épuisés, nous
faisons une petite pause dans un warong avant de parcourir le
dernier kilomètre qui nous mène à l’hôtel.
Sieste !
Je loue donc un scooter pour visiter l’île voisine de Nusa
Ceningan.
J’emprunte donc cette fameuse passerelle jaune et arpente
les quelques routes et pistes traversant ce petit bout de terre.
L’île est plus petite et les touristes sont rares. Ici, la
culture des algues constituent le principal revenu des habitants.
J’emprunte des pistes. Je ne sais pas où elles mènent mais
l’île est petite et on tourne assez facilement en rond.
Dans une petite cahute posée fragilement sur un bout de rocher, une vieille dame trie les algues.
Dans une petite cahute posée fragilement sur un bout de rocher, une vieille dame trie les algues.
Après avoir suivi une piste qui grimpe, l'Île voisine de Nusa Penida se dévoile.
Retour sur Lembogan. La route offre des vues spectaculaires sur Jungut Batu et, sur l'île de Bali, le volcan Agung. Le scooter passe là ou le buggy a coincé la veille...
Après deux heures de vadrouille, je récupère les enfants
pour un tour de scooter et passons la fin d’après-midi sur la plage.
La marée est basse, elle laisse découvrir les rochers et du
corail. Dans les petites mares, toutes sortes de poissons, de serpents ou de
bestioles non identifiées se sont fait piéger.
Le soleil décline, moment magique.
Et que dire du coucher de soleil que ce petit couple s'est offert. Ils pagaient sur une mer d'or.
Et que dire du coucher de soleil que ce petit couple s'est offert. Ils pagaient sur une mer d'or.
26/04/16
La fin du programme est encore improvisée. Il nous reste une nuit à Bali. Nous voulons retourner
une dernière fois nous promener dans les rizières.
Le bateau nous dépose à Sanur, un taxi (celui de Kadek) nous dépose à Ubud
dans une chambre chez l’habitant, située au cœur des rizières, à 15 minutes du centre ville.
Plus qu’une chambre, c’est une maison joliment décorée, avec
salon, deux chambres et cuisine.
Nos hôtes sont adorables. Le patron se charge de nous
transporter jusqu’à Ubud et nous laisse un téléphone portable pour savoir où et
quand nous récupérer.
Promenade au marché d’Ubud que nous n’avions pas faite les
premiers jours de notre voyage. Il s'agit essentiellement d'un marché pour les touristes mais nous nous prenons au jeu...
Retour à la guesthouse et sieste !
L’occasion, une dernière fois, de m’échapper. Je loue le
scooter de la famille qui nous accueille et file, nez au vent, à travers les
rizières et le villages.
Je
pars plein nord et décide de prendre toujours tout droit. La route se
rétrécit, devient piste.Au bout d'une quinzaine de kilomètres, elle se
termine en cul de sac. Mon exploration s'arrête ici, il se fait tard.
Le ciel s’assombrit, nous repartons tous les quatre pour une
dernière promenade à pied.
Resto à Ubud, demain nous prenons l’avion.
27/04/16
Taxi jusqu’à Denpasar. Déjeuner à l’aéroport nous coûte
davantage que le prix d’une nuit d’hôtel…
Embarquement pour Hong Kong. Le ballon offert par le
chauffeur de taxi à Doha ne passe pas les contrôles de sécurité. Il reste à
Bali. Escale de trois heures.
28/04/16
Arrivée à 4h15 à Doha, le jaune remplace le vert…
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